• Trois chaînes de montagnes constituent cette région, toutes séparées par des bras de mer. La végétation, malgré le relief relativement pentu, est très présente, de par le climat chaud et humide. Nombreux palmiers et caduques à feuillage persistant poussent avec abondance entre les rochers et dans les quelques lopins de terre. Nombre de superbes fleurs tropicales poussent dans ces endroits plus clairsemés, offrant des couleurs éclatantes au moindre rayon de soleil.

     

    La région, bien que relativement moins dense en végétation, est difficile d'exploration de par son relief beaucoup plus pentu. Les profondes vallées s'enchaînent avec les pics montagneux, ponctuées de cascades vertigineuses. À ce jour, aucune population ne s'y est installée, sans doute, par total isolement de la région et relief trop accentué. Son aspect n'en reste pas moins idyllique, de par le mélange des cascades et des fleurs, certains n'hésitant pas à qualifier la région de paradis terrestre. Sons-doute est-ce autant lié à son isolement qu'à son esthétique de paysage.

     

    De toutes les régions non peuplées de Ramalia, celle ci est la deuxième plus vide (après le désert de Kytara, mais devant la péninsule de Soratiel !) et aussi celle qui possède le passé le plus vide en matière de civilisation humaine. Cette situation en fait la deuxième région la plus peuplée en dragons (derrière le massif d'Orogonne), notamment grâce aux nombreuses niches entre les immenses pics rocheux qu'elle offre, faciles d'accès seulement pour les êtres doués de vol.


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  • Cette région occupe toute la côte sud d'Itrilège, séparée par un unique océan de l'Akresie, continent glaciaire. Les chaînes de montagnes délimitent son bord Ouest du Lymede, son bord Est des vallées de Jirre et des baies Tykalas, ainsi qu'une petite du côté Ouest, demtois, du côté Est, les anciens royaumes Sudiques, tels le Lampshdoïre, la Talnidie et le Derahno, et enfin du Nord, constitué des terres centrales.

     

    La partie Ouest comprend notamment la principauté de Demt, partie la plus peuplée de la région. La principauté de Demt, région anciennement vassale à l'empire, est peuplée par les Orageans, de culture comme de langue. Ce peuple découle des Lymédéens, se mélangeant aux Sudiques, installés depuis l'ère Primaire dans la région. Les Orageans se distinguent du peuple Lymédéen par leur richesse plus subtile, culture de l'élégance, de la distinction et du raffinement, là où leurs congénères de l'Ouest recherchent avant tout luxe et profusion.

     

    D'un point de vue climatique, Heterbran est globalement froide, bien que l'on puisse observer de grosses variations : L'ouest, proche du Lymede, est relativement doux, profite d'un été encore présent, de mai à août, permettant au sol de se dégeler encore en profondeur, et ainsi la pousse de vastes prairies fertiles et parfois de quelques forêts, souvent composées de conifères ou plus rarement de caduques à feuillage légers tels les bouleaux, puis le centre, séparé de l'Ouest par une barrière climatique que sont les petits monts Grandthorn, subit quand à lui un hiver rude et constant tout au long de l'année, ainsi que des tempêtes de neige régulières, ne permettant quasiment aucune formation végétale, et enfin l'Est, plus au nord, plus humide mais ne profitant d'une période de dégel que de deux mois, ne permettant que la formation d'une vaste toundra infertile. Le relief quand à lui est plus accentué que le Lymede, constitué de large plateaux, falaises et montagnes rocheuses. Les constantes tempêtes de neige de certains endroits en font une région difficile à traverser ou explorer, surtout en plein hiver. Cependant, on y trouve certaines espèces de plantes ou d'animaux capables de résister au froid intense et constant, ces premières étant très recherchées pour leurs diverses propriétés alchimiques.


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  • Aurol, ou les terres centrales, sont des régions au relief particulier, où les plaines et les collines très basses chevauchent des massifs très pentus. Dans la période d'avant cataclysme, aucun de ces massifs n'était existant, les plaines s'étendaient sans perturbation. C'est après cet immense catastrophe qui détruisit la civilisation et la végétation que cette partie du continent devint très fine, et la zone de subduction qui se trouvait à proximité déclencha en masse de nombreux volcans, créant les massifs, pendant environ 15000 ans. La zone de subduction disparut, et de nouvelles civilisations apparurent, commençant l'ère primaire.

     

    Les nombreux royaumes apparus pendant l'ère primaire se solidifièrent et agrandirent leur puissance dans l'ère secondaire, où l'on construit les plus beaux temples épistérites et les plus immenses. Région fertile et propice à l'habitat, les royaumes avaient atteint leur apogée.

     

    Ce n'est que pendant l'ère tertiaire, où la révolution et l'abolition des frontières qu'elle fut abandonnée, car trop isolée des régions du nord et de l'est par les montagnes, qui étaient moins fournies en massifs. On retrouve donc peu de ruines aujourd'hui de cette époque.

     

    Enfin pendant l'ère quaternaire, le retour des frontières et des gouvernements fit reprendre la convoitise de ces terres. Mais les précédents royaumes ayant disparu, de nombreuses guerres éclatèrent pour le partage des territoires. En l'an 408, l'Empire Itrilégeois en puissance grandissante annexa la région, et l'impératrice de l'époque, Solène 1ère du nom, déclara la région impropre au peuplement, en formant un traité avec les autres royaumes, qui resta en vigueur pendant vingt ans. Mais il n'en fallu pas plus pour que cette région devienne trop isolée des royaumes, laissant ainsi la nature reprendre les lieux.

     

    Aujourd'hui, quelques bâtiments subsistent çà et là de la période peuplée de cette région, en très faible densité (on compte à peu près 1400 bâtiments pour 8 millions et demi de km²) dont certains maintenus en bon état par des dispositifs de clairiomancie.

     

    Les terres centrales, comme leur nom l'indique, sont au centre du continent d'Itrilège, bordée à l'est par le massif montagneux de Tolombe et au nord par les monts Ildors. La région est partagée entre la Talnidie, le Lampshire et Ikvar, bien que toutes les frontières ne soient pas vraiment surveillées dans cette région (sans doute par l'absence de voies circulables) Seul le très connu train à lévitation « le Pégase Itrilégeois » traverse la région d'Ouest en Est, sans même s'y arrêter.

     

    Par sa situation, la région offre un climat continental tempéré très marqué (le point le plus proche du littoral est à environ 1500 km des côtes) cependant assez sec donnant l'aspect bien particulier l'aspect de steppe luxuriante dorée de la région. Les prairies sauvages sur les plaines et les vallées courtes entourant les lacs s'enchaînent entre les pics rocheux, offrant une variété biologique de régions tempérées inégalée. On peut répertorier quelques espèces de conifères dans les massifs montagneux, mais ceux ci étant très pentus, ce ne sont souvent que des arbres courts, bien plus courants dans les grandes montagnes, où ils prolifèrent beaucoup mieux. Les fleurs sont connues pour donner de nombreux fruits ou graines très convoitées pour leur propriétés diverses. Les plantes des prairies sont quand à elles recherchées pour leurs graines, l'endroit abritant la plus grande variété de « céréales sauvages » – bien que nul ne sache si cela vient des anciennes civilisations qui y ont régné ou tout simplement les conditions très favorables à la prolifération des graminées ou autres plantes à graines volatiles.

     

    La faune répertoriée offre une variété toute aussi grande, connue pour être l'une des plus équilibrées du monde en proportion d'herbivores et de carnivores. On compte un très grand nombre de mammifères, dont certaines des espèces les plus rares, tels la biche grise, le grand loup ou bien encore le lynx continental. Les insectes quand à eux sont variés en couleurs, particulièrement les papillons et les sauterelles, mais aussi beaucoup d'espèces venimeuses, comme l’araignée de tange ou la mante religieuse bleue, à la fois prisée et crainte pour son poison provoquant des hallucinations.

     


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  • Située au bord Nord-Est des vallées de Jirre, ouvrant sur l'Océan de Jéréan, cette immense baie profite d'un climat équatorial doux avec peu de variations. L'endroit est principalement composé d'archipels, de hauts-fonds d'océan et de lagons. Habitée depuis longtemps par les peuplades Austroillennes, à la culture supra-millénaire, elle est connue pour ses eaux bienfaisantes et son patrimoine maritime impressionnant.

     

    Juste sur le flanc des montagnes adjacentes aux îles se trouve la très célèbre côte des lacs suspendus, région de falaises et d'immenses et très larges cascades, que l'on peut qualifier de plateaux aquatiques. Elle forme un escalier de lacs à multiples embranchements, entrecoupés de rares rochers, ou bien de quelques bandes de terres où poussent des plantes exotiques plus typiques des vallées de Jirre. À l'extrême Est des îles se trouve les immenses barrières de corail, les plus vastes de la région (et par conséquent du monde).

     

    La civilisation Austroillenne, régnant depuis l'ère primaire (soit depuis plus de 50000 ans) est la civilisation encore vivante la plus ancienne. C'est aussi la seule qui, sur Itrilège, ne fut pas conquise par l'Empire pendant l'ère quaternaire, et sur la partie Nord du continent, la seule qui ne fut pas sous le joug épistérite pendant l'ère secondaire. Elle pourrait pourtant paraître aux premiers abords très primitive, car la région ne possède aucune ville à proprement parler, si ce n'est Daleïs (120000 habitants), et ses constructions ne sont que des bâtiments de bois sur pilotis, ne possédant que le nécéssaire pour dormir relativement confortablement et manger. Pourtant, le pacifisme de cette civilisation et ses connaissances très évoluées en matière de médecine en on fait de tout temps une peuplade qui a su se distinguer des autres.


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